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Faillite de la France : c’est pour bientôt !

Publié par Guy de Laferrière le 16 avril 2024

 

– Déficit public inférieur à 3 % du PIB,
– Dette publique inférieure à 60 % du PIB.
Ce sont là des critères de bon sens. Si plusieurs amis décident de faire bourse commune, la prudence élémentaire leur impose de vérifier, tant que dure leur association, que chacun d’eux :
– contrôle ses dépenses en fonction de ce qu’il gagne (critère de déficit),
– n’est pas endetté au-delà d’un certain seuil en fonction de ce qu’il possède (critère de dette).
Le critère de dette est indispensable pour empêcher une accumulation excessive de déficits.
Or les critères de Maastricht n’ont pas freiné la folie dépensière de nos dirigeants.
Qu’on en juge par l’évolution de la dette publique de la France :
1978 : 21 % du PIB – 75 Mds €
1988 : 34 % – 300 Mds €
1998 : 60 % – 800 Mds €
2008 : 70 % – 1 400 Mds €
2018 : 100 % – 2 300 Mds €
2023 : 112 % – 3 100 Mds €

Dans ce palmarès de cancres, la palme revient à Emmanuel Macron avec un alourdissement de notre dette de 1 000 milliards d’euros depuis le début de ses mandats. Bravo l’artiste !
Depuis 1974, la France n’a connu que des budgets en déficit qui, année après année, sont venus gonfler la dette. De plus, ces déficits n’ont pas servi à financer des investissements porteurs d’avenir, mais essentiellement à couvrir les dépenses courantes.
Au-delà des chiffres, examinons la signification concrète des notions de déficit et de dette.
Le déficit mesure le volume d’impôts supplémentaires qu’il aurait fallu prélever pour assurer l’équilibre des comptes publics. Le déficit est donc un impôt différé, reporté sur l’avenir.
La dette est le reflet du cumul des déficits au cours des années. La dette représente donc la somme des impôts reportés sur les générations futures.
Dans une démocratie, les impôts exigés des citoyens sont votés par leurs représentants élus.
Or, par la dette, les générations futures héritent d’un cumul d’impôts impayés par leurs aînés. Ce sont des impôts que les générations futures auront à subir sans les avoir votés.
Les déficits – et leur conséquence, la dette – sont donc des dénis de démocratie.
Mais on peut encore s’attendre à pire.
Certains économistes (notamment les économistes atterrés, mais pas qu’eux !) estiment que le montant de la dette n’est pas un problème car, selon eux, il est gagé sur l’ensemble des patrimoines français, État et particuliers confondus. En cas de difficulté pour honorer la dette, l’État pourra donc mettre à contribution le patrimoine des citoyens.
Cela veut dire qu’en cas de difficulté financière, l’État pourra nationaliser ou, en d’autres termes, spolier tout ou partie des patrimoines privés.
Or le respect de la propriété privée fait partie des droits fondamentaux énoncés dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen depuis 1789.
Une telle mesure serait identique aux spoliations décidées par les Soviets après la 1ère guerre mondiale. La France, pays déjà le plus marxiste d’Europe, deviendra le premier pays soviétisé. Bel avenir en perspective ! Merci, M. Macron, vous resterez dans l’Histoire !

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Source : les4verites

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